mercredi 25 octobre 2023

Dimanche 22 octobre 2023 : l’ancienne batterie de Vallon Claous et la Tête de Cassoun. Rando proposée par Sabine.

Participants : Alain, Anita, Annie, Brigitte, Bruno, Cassandre, Chantal, Christian, Christine, Dominique L, Dominique G, Françoise, Guillaume, Jean-Bernard, Michel, Michèle, Micheline, Nathalie, Olivier, Philippe, Pierre, Sabine.

Ciel bleu mais fraîcheur au démarrage !

Au départ d’Intra-Bas (1722 m), les ponts de bois sur les rious du Crachet et de l’Infernet  – gonflés des pluies des jours précédents – sont couverts de givre et très glissants : la prudence s’impose.


Heureusement, la suite est très tranquille, sur la piste de la traverse, qui nous descend doucement, dans le mélézin, à 1580 m.


Une belle montée en forêt nous conduit jusqu’au casernement, imposant, et à l’ancienne batterie de Vallon Claous, propriété privée sévèrement défendue de grilles pointues. Encore 200m de dénivelée, et nous parvenons aux postes d’observation supérieurs (2278 m). 


La vue sur les Écrins, le Queyras et surtout la Haute Ubaye est superbe, avec les couleurs d’automne et la neige qui saupoudre l’ensemble des sommets au-dessus de 2600 m…

Pour l’ascension, peu engageante, de la Tête de Cassoun (2565 m) par son arête N-O, onze courageux suivent la Cheffe dans la montée peu difficile, mais raide et dans un terrain très délité. Une harde de chamois, dérangée, nous envoie quelques pierres, tandis que plusieurs vautours planent non loin de nous : belle ambiance !
Pendant ce temps, dix prudents restent au soleil, qui pour économiser ses genoux, qui pour une petite sieste, qui pour bavarder et regarder la montagne avant de pique-niquer.

Au sommet de Cassoun, nous renonçons à faire la traversée, que guignait la Cheffe, et qui aurait permis de basculer directement sur le Vallon Claous : le terrain de vires caillouteuses et exposées est vraiment trop scabreux… Mais même en aller retour, l’ascension peut être qualifiée de randonnée alpine : terrain délicat, risque de chute de pierres, choix de l’itinéraire le plus facile et/ou le moins dangereux… en tous cas, la cheffe et les courageux échappent à la RDM, car grâce aux petits ressauts de l’arête, nous atteignons les 1000m de dénivelée positive !

Retour par la piste militaire, joliment balconnante, qui nous ramène sans douleur sur la piste inférieure et au parking, tandis que le soleil se voile, annonçant de nouvelles intempéries… Belle journée d’automne dont nous avons opportunément profité !

Sabine

 

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