lundi 17 février 2020

Dimanche 16 février 2020 – autour des alpages de Clapeyto. Dénivelée variable selon l’option choisie : 450 m/750 m/1050 m/1215m


Randonnée à ski/raquettes au départ de Brunissard proposée par Michel R. 

26 participants : Anita, Anne, Claire, Claudine, Élodie, Françoise D., Françoise S., Kathryn, Janine, Lisa, Martine, Patricia, Rose-Marie, Alain 1, Alain 2, Ange, Christian, Daniel, Jean-Marc, Julien, Laurent, Michel T., Patrick, Serge,Thibault, Michel R.
Encadrants : Patricia, Alain 1, Alain 2, Michel R.


Selon un modus operandi institué depuis quelque temps, les sorties hivernales du CAF Embrun — en particulier celles du dimanche — se déclinent maintenant en plusieurs options, selon le mode de déplacement et selon les envies et/ou le niveau des participants.


Aujourd’hui pas moins de trois possibilités sont offertes — auxquelles s’en est ajoutée impromptument une quatrième, quand quatre de nos skieurs (— Des noms !) succombent à l’envie d’aller taquiner le Pic des Chalanches (2779 m). Pas de problème, d’autant qu’ils figurent parmi les plus rapides. Une fois leur sommet atteint (après que certains se soient fait très peur en montant sur la pente à 35° bien glacée), ils repartent pour rejoindre les skieurs faisant la boucle, ravis de les retrouver au col de la Rousse.


Les autres, en deux groupes — raquettistes ou skieurs — doivent progresser à une allure moins soutenue, ceux-ci prenant rapidement de l’avance sur ceux-là.


Jeanine et Rose-Marie s’arrêtent aux chalets de Clapeyto (option 1), les autres raquettistes (Claudine, Kathryn, Martine, Jean-Marc) plus trois skieurs (Anne, Michel T., Michel R.) continuent vers le col de Néal (option 2) sans espérer rattraper le deuxième groupe qui est parti pour effectuer le circuit des trois cols, Néal, Lauzon et La Rousse (option 3).


Au sortir de la zone des chalets, nous nous engageons dans un vallon qui serpente en suivant une pente modérée et régulière. Il nous conduit au pied du col de Néal. 

Nos camarades plus véloces y sont déjà arrivés entre-temps : nous les apercevons d’en-bas. Le ciel voilé, conforme aux prévisiions météorologiques, a même tendance à s’obscurcir : le pire est à craindre — rappelons que pour des skieurs de randonnée, plusieurs « pires » peuvent se présenter : des grands (avalanche, tempête...) et des plus modestes.

La pente se fait plus raide, la neige paraît de plus en plus soufflée, et les caresses du vent deviennent de plus en plus insistantes, voire carrément déplacées.
Nous nous équipons plus chaudement et continuons la montée. Les conversions se succèdent au terme desquelles nous arrivons en vue du col et... d’Alain qui nous attend près de la crête. Son groupe a déjà pique-niqué à l’abri d’un rocher, mais certains de ses membres désirent redescendre avec nous. Nous effectuons la jonction. Nous prenons le temps de découvrir et de contempler le versant ouest : très photogénique (presque autant que nous) !

Les uns dépeautent tandis que les autres continuent vers le col du Lauzon et le bouclage de... leur boucle. Nous sommes treize désormais, avec Claire, Christian, Daniel, Julien, Laurent et Serge qui vont faire leur aller-retour avec nous.
Nos raquettistes ont pris les devants. Nous les rattrapons et les dépassons dans la descente : rendez-vous aux chalets.


La neige offre une consistance... variable, mais le bilan est plutôt positif, d’autant que le voile de nuages qui faisait appréhender la survenue du « jour blanc » (petit « pire ») s’est évanoui et éclaire à merveille le relief.
Une longue pente de poudreuse encore vierge, juste au-dessus des chalets (d’où nos deux amies de l’option 1 sont censées admirer nos élégantes courbes) est trop vite avalée. Las ! Jeanine et Rose-Marie n’ont sans doute pas supporté le froid de l’attente immobile et ont déjà entamé leur redescente (c’était une éventualité prévue en concertation).
Nos raquettistes nous ont rejoints, et enfin nous nous alimentons (il est plus de 13 heures). Le sac de Martine est appesanti d’un délicieux cake à la texture pourtant si légère. N’écoutant que notre bon cœur, nous avons tôt fait de la délester.



L’endroit est magique avec ses maisons qui marient la pierre avec le bois et le bon mètre de neige sous lequel disparaissent les toits. La carte postale, vous dis-je !


Le retour nous réserve un dernier bonheur. Au lieu de reprendre la route pastorale de l’aller, au-delà du replat de Pré Premier nous plongeons dans le thalweg qui, de pentes plus ou moins raides en slaloms échevelés entre les pins, nous ramène au stade de ski de fond. Nos scrupules voudraient nous dissuader de profiter de cette solution de facilité ; nous les faisons taire, et par les pistes nous revenons facilement au parking. Nous y retrouvons bientôt les autres groupes.
La troisième mi-temps nous attend...

Michel R.


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