Participants : Guillaume, Alain, Patricia, Sabine, Dieter (CAF Embrun), Bernard, Christine, Rémi, François, Fabrice, Pascale, Nicole, Philippe, Gilbert, Geneviève (CAF Calanques-Marseille-Cassis)
La météo est sans nuage, et c’est sous la conduite de Dieter que nous rejoignons les marseillais, à 9 heures, au refuge de la cîme du Mélézet à Ceillac ; ils traînent un peu, fourbus, car François, le chef de course, les a testés la veille en rando ski-sanglier à la crête de Corey. Et puis le gîte est douillet, et la patronne bien belle…
Enfin c’est le départ ; de suite le groupe s’étire le long des pistes de fond ; premier rassemblement avant le mur de la piste de Chaurionde ; certains piaffent. Puis c’est le mur, et la scission : Dieter et les embrunais, entraînant irrésistiblement Rémi, Nicole et Philippe, obliquent vers la chapelle Sainte Anne et le col Girardin, tandis que les autres marseillais, encore à la peine dans le mur de Chaurionde, n’ont toujours pas émergé au soleil !
Tant pis, Dieter trace, impérial, sous le col Girardin ; les 3 marseillais lui emboitent la spatule, titillés par les embrunais qui entretiennent une saine émulation. Dernière conversion un peu plus hasardeuse, et nous voici tous les 7 au col Girardin, un pied dans l’Ubaye, un pied dans le Guil, sous un soleil radieux. Les 160 derniers mètres qui nous séparent du sommet sont vite avalés, et nous trouvons tous à nous asseoir, fesses au sec, adossés à l’ancien observatoire militaire près du sommet de Girardin. Les marseillais n’ont rien vu venir : ils sont des nôtres ! A 13 heures, c’est l’attaque du casse-croûte, du sérieux : chacun y va de sa spécialité. Patricia offre quiche et genépi, le Président dégaine le chocolat, Nicole les croquants… Contents, les marseillais.
Le reste de leur groupe, sous la direction de François, a opté pour le col Tronchet : nous les retrouverons au gîte.
La descente est sans histoire ; poudre tassée en haut, un peu de transformée au milieu, puis la piste, confortable, en bas ; la variante « du goulet », poudre sous arbres serrés, spéciale Président, n’attire pas grand monde… Mais tout est bien ; les marseillais n’ont pas l’air de nous en vouloir : on les reverra !
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