jeudi 9 juin 2011
Départ: Les Richards (secteur Pont du Fossé ) Dénivelé : 1000m
Distance: 12 kms Durée: 7h30
Distance: 12 kms Durée: 7h30
Participants: Brigitte E, Monique G, Alain L, Dominique L, Robert B, François J, André D, Francis C.
Au parking des Richards, les yeux scrutent le ciel pour évaluer l'épaisseur du brouillard. " Il n'est pas trop dense..., il se dissipera vite..., d'ailleurs il y a un peu de vent.." Toutes les excuses sont bonnes pour continuer! Alors on part.
Par la piste caillouteuse, on pénètre dans le vallon du Brudour, on traverse le torrent, puis quelques mètres plus loin, on emprunte un chemin à droite balisé "Le Palastre".
On remonte en traversée ascendante pour rejoindre un bosquet de mélèzes. On délaisse la direction "Le Palastre", pour se diriger à droite sur une sente menant à la Cabane de la Baume. A la sortie du bois, par de grands lacets dans la pelouse alpine, on traverse une barre rocheuse et on arrive sur un replat herbeux où quelques abreuvoirs sont à peine visibles.
On remonte en traversée ascendante pour rejoindre un bosquet de mélèzes. On délaisse la direction "Le Palastre", pour se diriger à droite sur une sente menant à la Cabane de la Baume. A la sortie du bois, par de grands lacets dans la pelouse alpine, on traverse une barre rocheuse et on arrive sur un replat herbeux où quelques abreuvoirs sont à peine visibles.
Le brouillard est de plus en plus dense, l'orientation de plus en plus difficile... Enfin, on aperçoit les contours de la cabane de la Baume.
On pose les sacs, petite halte, et question: on continue ou on retourne? Réponse: ça va se lever, on continue, on ne fera pas les sommets, on va au col et on descend vers le lac de l'Estang.
La boussole sort de son étui, direction plein nord, on reste groupé, c'est parti!
C'est la première fois que je randonne dans ces conditions et je l'avoue, je ne suis pas trop sûr de moi, aussi je me rapproche d'Alain qui a une très grande expérience de la montagne, et qui a déjà vécu ce genre de situation.
Direction nord, je trouve une bonne sente bien marquée. On progresse en groupe, la dénivélation est forte, on gravit une croupe schisteuse, les mains sont parfois utiles, et on débouche sur une crête herbeuse. Je m'en remets toujours à Alain qui humblement me donne une bonne leçon de cartographie (Merci).
Vérification du point, contrôle par lecture de la carte et altimètre: nous sommes bien au COL (2300m).
Un léger vent se fait ressentir et le brouillard commence à s'en aller, dans la bonne humeur , on modifie les plans, on va voir si le Prouveyrat est "faisable".
Son sommet nous apparait, encore flou mais visible. Plus rien ne nous arrête, on gravit la pente, on escalade les rochers et voilà la pointe du Prouveyrat atteinte... Photos, embrassades, super!!!!!!
Il est temps de manger, retour sur nos pas jusqu'au pied de Prouveyrat, et à l'abri de gros rochers on se rassasie.
Pendant cette pause, le miracle s'opère, le vent a fini par chasser définitivement la purée de pois, un timide rayon de soleil apparaît, le ciel devient progressivement bleu, les paysages apparaissent, quel bonheur!
Retour au col, d'où nous devinons notre cheminement matinal: "Tiens, quelques mètres de plus au nord, on aurait évité la croupe. Ouais tu as raison! Mais bon!..." C'est l'expérience....
Le temps est résolument beau maintenant. 100 mètres de dénivelé pour atteindre la Pousterle et par les arêtes rocheuses sur un véritable parcours sportif, on va jusqu'au Lac de l'Estang où vit le Triton Alpestre (batracien de 8 à 12 cm de long, tout noir au cycle de reproduction très court, et reconnaissable à son ventre orangé).
On profiterait bien encore de la pelouse pour se reposer, mais l'heure nous incite à partir. On se dirige vers la Croix de la Verne (2088m) puis on traverse des éboulis et on descend dans un vallon. On pénètre dans un bois, on le traverse, on arrive sur une croupe où le chemin se perd définitivement.
Pas de problème, le parking des "Richards" est à vue, la descente directe à travers bois est entreprise en serpentant entre les arbres. On rejoint le lit du torrent des Bonnets. Une dernière prairie est contournée, les voitures sont devant nous .
Magnifique randonnée aux émotions fortes mais riche en expérience. II faut le reconnaître les randos c'est mieux sous le soleil.
Francis
1 commentaire:
"Lac de l'Estang où vit le Triton Alpestre (batracien de 8 à 12 cm de long, tout noir au cycle de reproduction très court, et reconnaissable à son ventre orangé)".Si vu de dessus il était tout noir, c'est parce que c'était une femelle, le mâle a l'épineuse de la colonne vertébrale tachetée de jaune.
Alain
Enregistrer un commentaire