mercredi 8 juin 2011

FORT DE L OLIVE (2239m) FORT DE LENLON (2508m) SOMMET DE ROCHE GAUTHIER (2749m)

Samedi   28 mai 2011  
Dénivelé: 1430m       Distance : 14kms      Durée : 8h00
Participants:  Chantal et André D , Chantal M, Alain L, Francis C.

C'est par une température tout juste négative (0°) , qu'à  8h20 nous partons en ignorant la magnifique journée que nous allons vivre.
Derrière le cimetière de Plampinet, nous traversons un pré pour rejoindre le GR57. Le cheminement vers le fort ne présente aucune difficulté, entièrement recouvert de pins à crochets, épicéas et mélèzes, nous marcherons à l'abri du soleil.
Traversée d'un pierrier, un ultime petit effort  et nous voilà devant le porche en pierre qui nous permet d'accéder au poste avancé du Fort de l'Olive sous le contrefort rocheux .
La montée vers le fort se fera  hors sentier, en grimpant à l'aplomb du mur de ceinture.

HISTORIQUE DU FORT
Le fort de l'Olive a été construit de 1881 à 1883 dans le cadre de la réorganisation générale de la défense des frontières pour interdire le débouché des cols-frontières de l'Echelle et des Thures .
Un téléphérique à traction animale permettait , depuis le village  de Plampinet ,de ravitailler le fort prévu pour 132 hommes ,8 sous officiers ,et 32 opfficiers .
En juin 1940,cette fortification reçut une quarantaine d'obus de 149 mm tirés par la batterie italienne du chaberton .
(Référence: livre 106 Ecrins Oisans Briançonnais, édition Didier Richard)
Après la visite des lieux, pose photos et réconfort sucrés, nous nous dirigeons vers le fort de Lenlon en passant devant la baraque de télégraphie, en suivant la ligne de crêtes de la cime de la Rune et en traversant une immense pelouse alpine toute recouverte de fleurs, où quelques chamois supris par notre présence détalent  ne nous laissant que leur arrière train pour panorama. Le fort de LENLON de forme  presque cylindrique protégé par une immense barrière métallique est là devant nous.
HISTORIQUE DU FORT
Construit de 1891 à 1893 pour soutenir le fort de l'Olive dont la situation trop avancée au vu du développement de l'artillerie risquait de devenir précaire, le bâtiment était prévu pour 80 hommes .
La baraque de télégraphie située 100 mètres au bord de la route forestière dans l'alignement du vallon des Acles  rive gauche de la clarée permettait de communiquer par signaux lumineux avec le poste des Acles.
(Référence : Livre 106  Ecrins,Oisans, Briançonnais  édition Didier Richard )
Il est trop tôt pour manger, on continue notre balade en longeant la crête de Lenlon et en traversée descendante pour rejoindre une route forestière provenant du col de Granon.
En amont de celle-ci, à la cote 2370m sous un mélèze et sur un léger replat, les victuailles sortent du sac      un vrai moment de bonheur.
C'est à cet instant que nous décidons de modifier l'itinéraire initial, car trop long.
Au grand désarroi de Chantal D, qui n'aime pas monter après le repas, nous retournons sur nos pas, en remontant sous la grande barre rocheuse de ROCHE GAUTHIER, pour rejoindre un collet (2550m) de la crête de Lenlon. Petit repos et nous en profitons pour regarder La Croix surmontant le sommet de Roche Gauthier. Telle une sirène elle nous appelle, nous sommes irrémédiablement attirés... comme nous ne sommes pas Ulysse, nous ne résistons pas et nous partons à sa conquête.
Chantal D préfère nous attendre et faire une  GRANDE SIESTE.... réparatrice et tonifiante.
En une 1/2 heure d'ascension, les 200m de dénivélé sont absorbés. Le ciel, vierge de tout nuage, est d'un bleu azur, le soleil ommiprésent  éclaire un 360 ° à couper le souffle (Les Ecrins, la Meije, les Aiguilles d'Arves, Rochebrune, Chaberton, etc, etc, etc).
Il nous faut sortir de ce rêve et redescendre pour retrouver "notre Chantal".
La folie continue, nous plongeons (le mot n'est pas trop fort!) dans l'éboulis pour rejoindre le fond du vallon du Creuzet en traversant quelques gros névés.
Enfin!! Un peu d'herbe! La pelouse que nous foulons avec plaisir donne du confort à nos pieds endoloris, mais cela ne dure pas .....
Le lit du torrent du Creuzet que nous suivons jusqu'à l'aplomb du rocher de l'Olive nous offre des moments particuliers où les glissades sur les pierres humides alternent avec des pas de géants et sauts d'escaliers. Bref, la joie de l'aventure!!!
Enfin! Une vieille sente apparait en rive gauche du torrent, le terrain souple serpente entre les arbres qui nous donnent un peu de fraîcheur. Le chemin devient route forestière et nous conduit directement en traversant une dernière prairie à la voiture .
Etirements.... bonne bière, demi panaché ou sirop à l'auberge de Plampinet cloturent cette randonnée que personne ne regrette d'avoir faite.
A la prochaine...  Peut être le Grand Ferrand dans le Dévoluy, si la météo le permet.







1 commentaire:

LAPORTE a dit…

petit commentaire pour apporter une simple précision au compte rendu de Francis ..."en traversée descendante pour rejoindre une route forestière provenant du col de Granon" il s'agit en fait de l'ancienne route militaire qui desservait le fort de l'Olive depuis le col du Granon. Je vous le promet, c'est historique!...
Alain