La météo s'était
mise au diapason de la bonne humeur des participants heureux de
retrouver des conditions tout à fait estivales dans ce super cadre.
Rendez-vous donné à 11h à une partie du groupe pour un départ sans stress vers le chalet de Gioberney dans le Valgaudemar.
Nous déjeunons sur l'herbe, au milieu de quantités de myrtilles
curieusement encore en place à cette époque de l'année. Difficile de
résister à la tentation d'en ramasser au départ et pendant la montée
vers le lac Lauzon où nous passons en faisant un détour, histoire
d'allonger la balade et de ne pas arriver trop tôt au refuge du
Pigeonnier. Cela nous vaudra des doigts bien tachés et des lèvres
violettes mais quel régal !!!
Guillaume et Michèle nous rejoignent vers 18h, ils avaient à faire le matin.
Superbe refuge du
Pigeonnier, confortablement refait à neuf et beau belvédère avec un
petit lac devant pour faire de jolis reflets. Il y a du monde puisqu'il
est gardé mais il y a aussi de l'espace et la
chambre qui nous a été attribuée est très spacieuse et confortable.
Nous avions choisi
la gestion libre, belle occasion de sortir les bouteilles. La joyeuse
équipe avait fait fort, très fort ce samedi soir : une bouteille de
blanc doux pour l'apéro, deux bouteilles de rouge
et une de rosé (mise en réserve pour le pique-nique du lendemain -il ne
faut pas exagérer), et du génépi pour digérer le tout. Heureusement que
nous ne partagions pas que des bouteilles, il y avait aussi un
délicieux gâteau au chocolat que Michèle réussit si
bien et du cake au citron et graines de pavot.
La nuit n'a pas été
assez longue pour cuver et malgré le lever pas trop matinal, certains
se sont sentis quelque peu barbouillés par les excès de la veille.
Merveilleux dimanche qui commence si bien sous un ciel limpide avec la belle lumière d'automne.
Le sentier bien
marqué au début se perd un peu une fois le périlleux ravin de la Vache
traversé. Nous progressons chacun à notre rythme... et à notre fantaisie
car le relief, bien que pentu, le permet. Quelques
passages plus raides nous donnent l'occasion de nous servir de nos
mains et après avoir laissé nos bâtons au pied d'une paroi un peu plus
raide nous arrivons au col du Gioberney vers 12h où nous déjeunons
devant un paysage sublime de haute montagne : les glaciers
du Gioberney et de la Pilatte (sans traces et sans personnes), les
pointes Richardson, du Sélé, des Bœufs Rouges et de la Pilatte puis
l'Ailefroide.
Quel bonheur de se retrouver dans une telle ambiance avec un temps aussi beau et avec une si belle lumière !!!
Un petit peu de rosé avant d'entamer la descente qui est presque
aussi longue que la montée : le parcours très minéral et délicat incite à
la prudence...
C'est à 17h que nous quittons ce coin merveilleux avec des
courbatures dans les cuisses en préparation pour le lendemain mais aussi
de magnifiques images plein la tête.
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