Participants : Alain,
Patricia, Guillaume, Sabine, Béatrice (CAF Embrun), Rémi, Robin, Eddie (CAF
Calanques-Marseille-Cassis)
Découvrir
Champoléon et Valgaudemar, encore pris dans les neiges de printemps, tel était
l’objectif du week end.
Mais, dès le départ de Champoléon, une avalanche de
neige et de pierres bloque net les voitures, 1,5 km avant le parking
d’été ; qu’à cela ne tienne, nous passons à pied, avant d’attaquer l’austère
vallon de l’Isora, sauvage, très encaissé, où le sentier franchit plusieurs
escarpements rocheux ; au fond, l’aiguille de Morges domine, un rien
menaçante malgré l’azur du ciel et le soleil.
Après le pique-nique et
deux heures de marche, nous trouvons la neige (décaillée mais ferme, bien
portante), au vallon plat, vers 2300m d’altitude ; traversées, glissades,
couloirs pentus, puis ce sont les schistes noirs du col de Vallonpierre
(2607m), parcourus par un discret mais agréable sentier.
A notre droite, se
dresse le Sirac ; devant nous, la neige jusqu’au refuge, en une belle
pente un peu raide. Certaines, prudentes, y vont à reculons ; d’autres,
téméraires, en skiant à pied, ou franchement sur les fesses.
Pas âme qui vive au
refuge (2271 m)
en dehors des chamois et des marmottes ; un stock de bois très
réduit ; le soleil, jusqu’au soir, nous préservera à peu près du froid.
Vers 19 heures, c’est le repas, et ses divers améliorants (vin rouge,
charcuteries, genépi, gâteau au yaourt…) Il ne restera rien.
Dimanche, les 3 cols
nous attendent. Vallonpierre en sens inverse, puis Gouiran, neigeux mais large
et commode, enfin la Valette
(2668m), un peu plus alpin.
Notre vaillance n’est pas entamée : nous
dévalons les vastes pentes de neige, puis de rhododendrons, qui nous conduisent
au pré de la Chaumette,
îlot de verdure et de douceur presque plat, après toutes ces neiges et
rocailles. Nous nous y arrêtons, sous l’auvent du solide et très beau refuge au
toit de lauzes, pour le dernier pique-nique. La météo s’est ternie, une petite
bruine nous arrose par intermittences. C’est donc dans une ambiance verte,
fleurie mais un peu humide que nous bouclons notre boucle, au fil des eaux
limpides mais tumultueuses du Drac.
Devant la mousse ou le
chocolat chaud à Pont-du-Fossé, tous sont un peu raides ou fourbus :
week-end bien rempli, à près de 2000m de dénivelé positif. Mais personne n’a
démérité, ni les jeunes, ni les vieux, ni le président aphone. A la prochaine.
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