mercredi 7 septembre 2011

PIC CASCAVELIER (2576m), POINTES des MARCELETTES (2900m), TETE DE JACQUETTES (2767m)

Sortie du 2 septembre
Participants: Jocelyne et Jean-Pierre P, Alain L, Michel B, Robert G (invité), Francis C
Dénivelé : 1100m, Distance: 10 km environ, Durée: 7h40 ( voiture/voiture )
Départ: Pont du Moulin, hameau "Les Raux", Commune de Saint-Véran
  
8h30, la météo incertaine ne nous arrête pas. Prudemment, nous empruntons une belle route forestière s'enfonçant dans le Bois du Moulin. Nous laissons rapidement le GR 58, sur notre droite, pour suivre le balisage jaune en direction des cabanes de Lamaron, et de la Croix de Curlet. Le chemin s'élève rapidement dans le mélézin pour arriver à un croisement de chemins (2150m). Nous délaissons alors le sentier menant aux cabanes, pour emprunter celui de gauche. L'inclinaison devient plus sérieuse, l'allure se réduit, mais nous arrivons sans difficulté à la Croix de Curlet (2301m). Une petite pause nous permet d'admirer Saint-Véran, le torrent de l'Aigue Blanche et la route de la chapelle de Clausis. Par la crête de Curlet, nous arrivons au pied du pic de Cascavelier, que nous gravissons aisément en cheminant sur des roches vertes (serpentine, marbre du Queyras). Le sommet  atteint (2576m), l'horizon sur 360° est observé avec attention et émerveillement. Au loin retentissent les clarines et meuglements de quelques troupeaux de bovins et également, les aboiements des patous, gardiens de troupeaux paissant tranquillement sur les contreforts du Pic Marcel.
La pointe des Marcelettes se dresse devant nous, encore 325m de dénivelé pour l'atteindre. La sente est bien marquée. Au début la montée est tranquille, mais plus on se rapproche du sommet plus le profil se modifie et se redresse;  il faut un peu plus de vigilance car la sente devient humide et grasse. Enfin le collet est atteint, la pointe des Marcelettes est  vaincue! Les rafales de vent saluent notre présence, ce qui a pour effet de nous refroidir immédiatement.
Nous recherchons la borne géodésique mentionnée sur la carte, elle est rapidement localisée. La température ne nous permet pas de nous éterniser, et par les crêtes de la Blavette, nous nous dirigeons en direction du col des Estronques, en prenant bien soin de rester uniquement sur la crête ignorant la sente qui parfois contourne les rochers. Sur l'un des points culminants, nous érigeons un cairn en forme de tripode. Nous prendrons plaisir à l'observer tout au long de notre chemin.
Il est temps de nous restaurer. Michel, par de grandes enjambées, part à la recherche de l'endroit idéal. Bien abrité au soleil qui fait enfin son apparition, nous nous sustentons. Robert insiste lourdement pour que nous mangions son cake et ses 3 tablettes de chocolat afin d'alléger son sac. 
Les sacs plus légers mais les jambes plus lourdes, nous repartons sur la crête de la tête de Jacquettes dominant  sur notre droite la vallée de Saint-Véran, et sur notre gauche la vallée du Cristillan et Ceillac.
Nous arrivons à la tête de Jacquettes où de nombreux cairns sont implantés.
Au col des Estronques, nous retrouvons le GR58. Le soleil définitivement revenu nous réchauffe et nous en profitons pour faire une nouvelle halte le long du rif de Lamaron, où assis dans la pelouse alpine nous regardons avec envie la pointe de Rasis, la crête de la Rousse... C'est décidé, l'an prochain cette rando sera inscrite au programme. Maintenant, il nous faut rentrer.
Le GR, en excellent état, serpentant entre les mélèzes, traversant le torrent de Lamaron  nous guide  jusqu'à nos voitures.
Après quelques étirements, les reste du cake et du chocolat de Robert sont dégustés. Fin d'une belle journée, mais quelques degrés de chaleur en plus auraient été apprécié.






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